Vu pour vous le 02/02/2025, interview du Dr Philippe TURCHET*

Où se situe la synergologie ?

Il est important de situer la synergologie face aux deux grands courants qui ont traversé la philosophie : les mouvements dualistes et monistes. En effet, l’itinéraire de la synergologie est lié à la destinée de ces deux courants, et plus précisément, du courant moniste. Selon le principe de la philosophie dualiste dominante, depuis la nuit des temps, de la philosophie gréco judéo-chrétienne jusqu’à aujourd’hui, le corps et l’esprit sont deux unités parfaitement indépendantes l’une de l’autre. À côté de cela, il y a un mouvement moniste, qui affirme l’unité indivisible de l’être. Dans ce mouvement, le corps et l’esprit sont unifiés. Le mouvement moniste prend naissance entre IV et V siècles avant J.C. et peut être considéré comme la toute base du raisonnement synergologique. Il s’agit de la généalogie de la synergologie.

Qu’est-ce que la théorie moniste ?

Du grec monos : « un », « seul ».  Selon ce principe, « le monde corporel et le monde psychique ne forment qu’un seul et même monde qui est le contenu de la conscience », de sorte qu’on ne peut opposer l’acte de la pensée à son objet. La conscience et le monde existent de la même façon et au même titre.

*Docteur (PhD) en Sciences du Langage Chercheur associé ( Laboratoire MoDyCo/CNRS, Université Paris-Nanterre) Fondateur de la Synergologie

Sourire

Un sourire ne coûte rien, mais il peut cacher une foule de significations différentes. Nombre de scientifiques ont tenté de classer les divers types de sourire. Le premier, dans ce domaine, a été Guillaume Duchenne de Boulogne, un neurologue français qui, dans la seconde moitié du XIXe siècle, a mené des études sur la physiologie du sourire.

Il a suggéré que le sourire considéré le plus authentique et le plus sincère devrait impliquer à la fois la contraction du muscle zygomatique supérieur – qui gonfle la joue et étire la bouche – et celle des muscles du coin des yeux, nommés « muscles orbiculaires », qui produisent les rides au coin des yeux.

Un « faux » sourire, forcé ou volontaire, ne se limiterait qu’à la contraction des muscles des joues. On parle encore aujourd’hui de « sourire de Duchenne » pour le « vrai », celui qui exprime une joie sincère. Cerveau & Psycho n°124

Le sous-questionnement

Le troisième pilier de la Synergologie, qui fait suite au lexique corporel ainsi qu’à la Théorie de la Relation, est le questionnement. Sans le questionnement, ou plutôt, sans le sous-questionnement, il n’y a pas de Synergologie.
Grâce à la Matrice des états d’être, nous avons désormais un outil dédié au questionnement synergologique.
Question de départ : lorsque j’observe une occurrence corporelle, comment puis-je réagir ? Quelle(s) question(s) poser ?

Le but du sous-questionnement est de confirmer ou infirmer l’hypothèse d’interprétation du mouvement corporel observé.

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